Humour
Dans la catégorie humour, le très sérieux post sur les moldave et les gagaouzes à l'est de la transnistrie
http://perinet.blogspirit.com/archive/2005/10/04/gagaouzie.html
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Bonne cuvée cette semaine de arrêts sur image sur les licenciements HP.
Concernant le rôle des médias dans les sujets économiques et sociaux, un des invités, consultant en communication de crise (Matthias Leridon), a fait une remarque judicieuse sur l'incapacité des médias a se projeter dans l'avenir pour ne communiquer sur le registre émotionel (les pauvres travailleurs qui perdent leur emplois etc etc).
En effet les journaux choisissent toujours un angle émotionnel, forcément très primaire, qui fait peut être vendre mais bloque la réfléxion sur l'avenir.
Cette remarque m'a éclairé beaucoup sur la manière dont la presse traite l'information. L'émotion est une bonne clé pour vendre des numéros. Mais a force de réagir au premier degré, la presse perd sa capacité à "agir" à un peu plus long terme en informant sur des sujets émotionellemnt moins porteurs mais intellectuellement plus favorable à la construction d'un débat équilibré.
Je crois que c'est le même invité qui a fait remarqué que les journalistes ne disposaient que peu de connaissances en économie (ou peu de journaliste avaient ces connaissances) ce qui les rendaient incapable d'écrire facilement sur le sujet.
La SNCM perd depuis plusieurs années des sommes d'argent importantes, la dette s'accumule et on voit plus facilement des images des coup de forces qu'un schéma simple sur le déficit cumulés de la SNCM.
Ici un schema trouvé sur me monde et provenant de la société mais les chiffres ne présentent pas le total cumulé de 1 000 millions de nos anciens francs (1 milliards de francs qui est ecrit sur le rapport en ligne ici à la page 16) (copie d'écran ici)
Du coup les politiques sont aussi bloqué dans un débat immédiat et ne sont porteurs d'aucune situation d'avenir (encore une remarque de ce M. Leridon).
Difficile de dire de qui de la poule ou de l'eouf a commencé en premier mais les politiques ne sont en effet jamais porteur d'aucun message d'espoir concrets.
Les 4 quotidiens nationaux se complaisent dans l'émotionnel pour récupérer un maximum de lecteurs et les politiques ne voyent pas beaucoup plus loin que le bout de leur prochaines élections.
L'avenir ne sera pas facile mais le dire n'est pas populaire pensent ils.
Pourant cette donnée commence a être intégrée et la description d'un problème et d'un moyen pour le combattre et des avantages à la sortie pourraient rencontrer quelques oreilles parmi les français même les moins armés pour la compréhension des problèmes économiques.
Lu ce 1er octobre sur le monde.fr sur les carburants au gaz:
"Tout semble-t-il enfin réuni pour voir décoller le GNV en France ? En
tout cas le retard sur nos voisins est conséquent. L'Allemagne compte
déjà 30 000 véhicules roulant au GNV, dont 6 000 vendus sur les six
derniers mois et l'Italie plus de 400 000 voitures."
l'opportunisme, ou l'aveuglement dont la presse fait preuve est quand même incroyable.
il faut que le baril de brut passe les 60$ pour que les journaliste se
mettent a écrire sur l'avenir des carburants et de notre monde qui va
avec pour apprendre au détour d'un article que pratiquement un demi million de véhicules allemands roule
au gaz et tout cela en même temps que le gouvernement se met à évoquer le sujet alors que c'est probablement le plus mauvais élève à la fois pour ses propres moyens et en terme d'information et d'incitation sur le développement durable.
Sous la pression médiatique les constructeurs révelent les projets en
cours ou en suspend (les français de chez peugeot nous explique que
certains types ne sont pas viables, alors que les concurrents ont des
prototypes fin prêts..) sur le projet.
j'ai appris avec tristesse 2 constructeurs français sont
loin d'être à la pointe dans le secteur de véhicules hybrides. Attendent ils une loi pour les protéger de quelque intrus
inconvenant qui viendrait brouiller les cartes d'un jeu suffisamment compliqué pour notre cerveau cartésien ?
Si les journalistes français ont l'art d'analyser notre nombril ils nous feraient du bien en occupant leur capacité intellectuelle a réflechir 2 secondes à l'avenir, à se "projeter" comme on dit, et alors peut être que les débats publics autour de la sécu et des retraites et tous les challenges d'avenir seraient un peu plus constructifs.
Quel devrait être le rôle de l'éducation nationale ?
En quoi consiste l'éducation d'un enfant ?
Quel est son but ?
Je suis surpris de la nature des questions qui se posent, ou plutôt de la nature des problème que l'éducation nationale que ce soit des dirigeants ou des professeurs entend résoudre.
On donne à l'éducation nationale une mission qui ne correspond pas au problème qu'elle a à régler.
Pourquoi se demander "Quelle est la meilleure manière d'enseigner la géographie à un enfant ?" quand la question est plutôt "Comment donner envie à un enfant d'acquérir du savoir ?"
Le rôle de l'école n'est il pas de créer des citoyens éduqués capables de travailler mais aussi s'amuser, vivre ensemble, partager, de connaitre le gout de choses, le gout de l'effort, le gout du travail, le sens de la famille, avoir une capacité a éduquer son propre enfant pour transmettre les valeurs qui lui ont étés transmises, avoir un sens de l'écologie, une capacité à voir se qui se passe au delà de ses propres frontières.
Les parents ont aujourd'hui qu'une partie du savoir faire leur permettant d'assurer cette éduction à leur enfant.
Les professeurs se retrouvent ainsi malgré eux a assurer une fonction plus parentale que d'enseignement de connaissance pure.
S'il ya bien des remarques courantes qui m'exaspèrent c'est celles du genre "avant tout allez mieux" ou "de not'temps c'était pas comme ça", "les gens ne repsectent plus rien", "On nous fait bouffer n'importe quoi", etc etc.
Je refuse en grande partie cet argumentsur bien des points.
Si vous partagez mon avis n'hésitez pas à m'écrire !
Voici l'ébauche d'une contrib sur le role des médias dans la referundum sur la nouvelle convention.
Coincé dans leur éternel paradoxe entre gagner de l'argent et raconter des choses intelligentes les journaux français vont - en cas de NON au référendum - demain porter une lourde responsabilité dans la perte d'influence de la France au sein de l'Europe et dans la baisse de crédibilité au niveau international que l'Europe va subir suite à ce vote.
Certes il aurait été plus intelligent de donner directement à l'assemblée le pouvoir d'accepter la nouvelle constitution plutot que de me demander à moi et à vous bref à nous tous de juger un pavé juridique indigeste sans vraiment en avoir la compétence technique, juridique, economique et sociale.
Mais aujourd'hui que le non risque de l'emporter en jetant un rapide coup d'oeil en arrière je ne peux que constater le comportement irresponsable et joueur de la presse.